De Kampala en Ouganda, en territoire de Djugu en RDC, le mouvement rebelle dénommé Convention pour la Révolution Populaire (CRP), prétend signé son premier communiqué à Berunda, localité située entre le territoire de Djugu et Mahagi en Ituri, mettant au clair la motivation de sa création avec en majorité des natifs Ituriens.
Dans un communiqué de presse signé lundi 24 Mars 2025 et lu par Charles Kakani, vice-président de la CRP, déclare que leur rébellion se dit « être le corps qui porte en lui l’esprit de changement qui anime tous les Congolais sensés faire face à la mauvaise gouvernance politique du pays caractérisée par les détournements, la corruption, la kleptocratie, la kakistocratie, l’égocratie, le caporalisme, le patrimonialisme, le tribalisme, le népotisme, le clientélisme,…».
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Thomas Lubanga et ses hommes se disent interpelés par «la démission scandaleusement flagrante de l’État de sa mission régalienne, celle d’assurer la sécurité des personnes et de leurs biens».
Ce mouvement fustige les massacres en grande échelle des civils en Ituri, particulièrement dans le territoire de Djugu. Ce qui est à la base d’un mouvement régulier déplacement des civils qui mènent une vie misérable.
«Il en va sans dire que les manifestations les plus cruelles de cette démission se lisent particulièrement en province de l’Ituri, durant 8 ans, en termes de plusieurs milliers des morts et des personnes déplacées entassées dans de multiples sites de fortune s’apparentant aux camps de concentration, plusieurs centaines de milliers des réfugiés dans les pays frontaliers notamment l’Ouganda, des viols, des exactions, des violations massives des droits humains, des destructions méchantes des biens meubles et immeubles», peut-on lire dans leur communiqué.
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Le 28 février 2025, le porte-parole des FARDC en province de l’Ituri avait informé l’opinion de la naissance du mouvement Convention pour la révolution populaire le 8 février 2025 à Kampala en Ouganda, avec objectif de créer l’insécurité dans la province de l’Ituri.
Voici le communiqué de presse
Dirigé par Thomas Lubanga, ce mouvement, d’après le Lieutenant Jules Ngongo, est constitué notamment de Charles Kakani, Tabani Ibrahim, le député provincial Djokaba Lambi, Nyara Baudouin, Eric Kahigwa et David Unyertho.
L’armée avait affirmé avoir mise en déroute ce mouvement au littoral du lac Albert, après des combats à Nyamamba, Datule et Djoo.
Thomas Lubanga, ancien seigneur de guerre et président de l’Union des patriotes congolais (UPC), avait été condamné par la Cour pénale internationale (CPI), à 14 ans de prison pour l’enrôlement d’enfants soldats.
Rédaction