Le président de la République Démocratique du Congo Félix-Antoine Tshisekedi appelle à la prise de mesures visant l’amélioration de conditions de travail et vie des enseignants, dans sa communication lors de la 6e réunion du conseil de ministres du gouvernement Judith Suminwa, a annoncé le vendredi 19 juillet 2024 le ministre de la communication et de médias et porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya.
«Le deuxième point de la communication du président de la République a porté sur le statut des enseignants en République Démocratique du Congo. Le président de la République appelle à la prise de mesures visant l’amélioration de conditions de travail et de vie des enseignants, compte tenu du rôle non négligeable qu’ils jouent au sein de notre société et dans la perspective d’obtenir une éducation de qualité et de redorer l’image de ce noble et respectable prestigieux métier», a-t-il fait savoir.
Le porte-parole du gouvernement a signifié que le chef de l’État a plaidé pour que les enseignants soient dotés d’un statut particulier fondamental pour « de salaires décents et dignes », des avantages spécifiques ainsi que de conditions de travail motivantes et sécurisantes.
«De plus ce statut devra prévoir l’augmentation du niveau de formation et l’ajustement de mécanismes de leur recyclage. De réflexions devraient être également faites à l’idée d’accorder aux enseignants le statut d’agents de la fonction publique en complément de leur statut particulier».
Par ailleurs, au cours de ce conseil a indiqué Patrick Muyaya le président de la République dans le premier point de sa communication s’est dit préoccupé par la recrudescence de la criminalité dans plusieurs villes du pays parmi lesquelles Kinshasa et ses environs, Lubumbashi, Kolwezi, Bunia, Goma, Butembo, Beni et Kisangani.
«Ils se développent dans ces villes, un banditisme urbain avec le phénomène Kuluna allant jusqu’à l’affrontement de gangs dans les communes et quartiers résidentiels. Des cas de plus en plus élevés de vols à main armée, d’extorsion, de braquages de cambistes, d’enlèvement ou assassinat ciblé sans oublier plusieurs actes de délinquances juvéniles», a-t-il laissé entendre.
Rédaction