Le Vice-Premier Ministre et Ministre de la Défense Nationale et des Anciens Combattants, Guy Kabombo Mwandiamvita, a pris une décision qui suscite la polémique : la suspension de sa chargée de communication, Mme Julie Nsuele Manika.
Cette décision, perçue par beaucoup comme une tentative de diversion, fait suite à de vives critiques concernant le discours prononcé par le VPM devant les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), le jeudi 30 janvier.
Mme Nsuele Manika est accusée d’avoir « omis » de mentionner les citations de Winston Churchill, George Patton et Nikita Khrouchtchev lors de la préparation du discours. Une omission considérée comme une faute grave, justifiant une suspension de 30 jours, à compter du 1er février 2025, selon la lettre de décision officielle.
« J’ai le regret de vous notifier votre suspension dans l’exercice de vos fonctions durant 30 jours à dater du 1er février 2025 et ce, pour avoir omis, lors du montage de la communication prononcée le 30 janvier, les citations des Messieurs Winston Churchill, George Patton et Nikita Khrouchtchev par Monsieur le Vice-premier ministre ministre de la Défense nationale et anciens combattants« , peut-on lire dans la lettre de décision.
Cependant, cette explication ne convainc guère l’opinion publique. Le discours du VPM a été largement critiqué et qualifié de plagiat. L’omission des citations apparaît dès lors comme un détail face à l’accusation de s’être approprié des idées et des textes d’auteurs étrangers.
La suspension de Mme Nsuele Manika intervient dans un contexte politique et sécuritaire tendu, où les enjeux de communication sont de plus en plus importants. La population est de plus en plus attentive à la manière dont ses dirigeants s’expriment et communiquent. Cette affaire souligne la nécessité pour les responsables politiques de faire preuve de transparence et d’intégrité dans leur communication.
Signalons que la chargée de Communication du VPM de la Défense nationale, Mme Julie Nsuele Manika est experte en Microfinance et directrice chez Afriland first bank.
Jonas Mukonkole