Martin Fayulu Madidi, candidat à l’élection présidentielle du 20 décembre 2023 en République démocratique du Congo, a présenté, le mercredi 29 novembre 2023 à la population de Bunia, chef-lieu de la province de l’Ituri, son programme d’action qui s’articule autour de quatre (4) axes. Ceci, lors de son meeting populaire organisé à la tribune officielle.
Le premier axe, c’est l’intégralité territoriale et pacification du pays qui passe, a-t-il estimé, par la mise en place d’une armée forte de 500.000 hommes qui seront bien équipés, payés et entraînés pour faire face aux ennemis de la paix.
«Parmi les axes symbolisés par quatre (4) murs d’une maison qui reposent sur la fondation figurent le troisième mur qui est l’État de droit, c’est-à-dire, tous les citoyens sont égaux devant la loi. Le troisième mur de notre fondation, c’est la cohésion nationale et enfin la bonne gouvernance», a-t-il indiqué.
Le candidat président de la République Martin Fayulu a dégagé les six (6) priorités contenues dans son programme entre autres: l’éducation, l’eau, électricité, les soins de santé et les infrastructures, la connectivité de tout le pays et la promotion de l’entrepreneuriat des jeunes.
Parmi les défis, le candidat N°21 a cité, notamment la problématique de l’encadrement de la jeunesse afin que celle-ci puisse contribuer au développement du pays, la place de la famille, femme et les personnes vivant avec handicap, l’identité culturelle congolaise, l’apport de la diaspora congolaise.
Parmi les réformes, Martin Fayulu a promis que «l’élection présidentielle va revenir à deux (2) tours, la nationalité congolaise ne sera plus mise en concurrence avec celle de pays limitrophes. L’autre réforme, nous allons élargir l’assiette fiscale aux fins de booster le budget national pour nous permettre de réaliser plusieurs projets de développement».
Martin Fayulu a appelé les ituriens à le voter massivement comme en 2018, pour matérialiser sa vision au profit des congolais, avant d’exprimer sa ferme volonté de combattre plusieurs antivaleurs dont le détournement des deniers publics, une fois au pouvoir.
Rédaction