Kasenyi, chef-lieu du secteur des Bahema/Sud, Kasenyi, situé à 55 km de Bunia au bord du lac Albert, a accueilli jeudi 24 avril 2025 une cérémonie officielle. Le gouverneur intérimaire, commissaire divisionnaire principal Raüs Chalwe Munkutu, s’est rendu sur place pour présider la remise officielle du bâtiment administratif qui accueillera désormais les services de contrôle sanitaire aux frontières.
Cet événement s’est déroulé en présence des membres du comité provincial de sécurité, des chefs des services étatiques locaux et des notables de la région, venus nombreux pour marquer l’occasion.
André Takumara, chef du Secteur des Bahema/Sud en territoire d’Irumu, a exprimé la joie de sa population face à cette nouvelle infrastructure, saluant «la vision du chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo matérialisée dans son programme de PDL 145 sous l’administration militaire avec à sa tête le gouverneur militaire le LtGen Johnny Luboya N’Kashama».
Il a également assuré : «le secteur des Bahema/ Sud promet son soutien indéfectible à l’accompagnement de toutes les réalisations de l’Etat de siège pour que la province de l’Ituri puisse bénéficier de l’expertise dont vous avez fait montre dans la sécurité et le développement sous toutes ses formes».
Le Chef de division provincial de la Santé en Ituri, Dr Marcel Lola, a souligné l’importance de ce contrôle sanitaire, déclarant : «ils sont concernés pour le trafic, ce n’est pas seulement les hommes, les biens, il y a des animaux que je peux même préciser : il y a des rats, des insectes mais aussi il y a des individus invisibles. Bref en termes simples on parle de microbes, ce sont des agents pathogènes qui nous amènent beaucoup de maladies».
Prenant la parole, le commissaire divisionnaire principal, Raüs Chalwe, a contextualisé cette cérémonie en affirmant : «le poste d’entrée de Kasenyi comme ceux dans Zida, dans Dofo est un symbole fort qui, celui d’une province en détresse, croit à un avenir meilleur. Nous ne construisons pas seulement des bâtiments, nous éditions une conscience collective au tour de la santé, le respect des normes et du sentiment d’appartenance à une nation forte».
Ensuite, il a insisté sur la nécessité de «la vigilance pour la protection des édifices publics».
Signalons que la construction de ce bâtiment a été rendue possible grâce au soutien financier de l’Organisation Internationale de Migration (OIM).
Jonas Mukonkole