L’état de siège instauré depuis le 06 mai 2021 par Félix Antoine Tshisekedi, président de la République démocratique du Congo, a généré de retombées «largement positives» pour la province de l’Ituri. C’est ce qu’affirme un rapport de l’administration militaire exploité par visibilitemediapro.cd.
Selon ce rapport, au regard des actions menées par l’administration militaire dans le cadre de l’État de siège, il convient de rendre hommage à son initiateur, le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour sa vision de pacification de la province, mise en œuvre sous le leadership du Gouverneur militaire et Commandant des opérations en Ituri, le Lieutenant-Général Luboya N’Kashama Johnny.
La population iturienne, témoin des «prouesses réalisées, réitère sa gratitude au Chef de l’État pour avoir confié cette mission à un officier général aussi dévoué», qui ne ménage aucun effort pour rétablir la paix et la stabilité dans cette province meurtrie par les violences, peut-on lire dans ce document.
Malgré les «critiques acerbes de certains politiciens et opposants hostiles à l’état de siège, la population iturienne plaide pour le maintien de cette mesure jusqu’à nouvel ordre», afin de permettre à l’administration militaire de poursuivre ses efforts pour assurer la sécurité et promouvoir le développement de la région, précise ce rapport.
L’administration militaire a permis le rétablissement de l’autorité de l’Etat
Plus de trois ans après, «l’autorité de l’État a été rétablie dans plusieurs entités, permettant ainsi le retour progressif des populations déplacées et le renforcement de la sécurité dans les zones touchées par les conflits». Cette restauration de l’ordre public a également permis aux communautés locales de reprendre progressivement une vie normale, marquée par la relance des activités économiques et sociales.
Aujourd’hui, grâce à l’État de siège instauré en Ituri par le commandant suprême des FARDC, des territoires comme Mahagi sont devenus plus sûrs et vivables. Cette mesure a permis une amélioration significative des conditions sécuritaires dans la région, offrant à la population l’opportunité de retrouver une certaine tranquillité et stabilité dans leur quotidien, note ce document.
Plus de 90% des localités récupérées par les FARDC en Ituri
Dans le territoire de Djugu, autrefois épicentre d’insécurité dans la province de l’Ituri, les localités telles que Fataki, Libi, Masumbuko, Pimbo, Iga Barriere, Mambu, Kilo État, Kilo Mission, Kobu, Nizi, Lipri, Ngongo, Mungwalu, Lodjo, Galay, Nyangaray, Lagu, Ladedjo, Sigo, Tali, Drodro, Uzi, Bule, Rule, Gina, Blukwa Mbi, Tchomia, Sabe, Boa Muganga, Café, Torgues, Muvaramu sont passées sous contrôle des FARDC. Dans le territoire de Mahagi, les localités reprises par les FARDC incluent Katanga, Kambala, Ngote, Musogbwa et Ame, peut-on lire dans le rapport.
Dans les territoires d’Irumu, les zones telles qu’Irumu territoire, Irumu centre, Marabo, Mont Hoyo, Nyankunde Hôpital et village, Komanda, Makayanga, Mugamba, Ofaye, Atenne, Boga, Tchabi, Burasi, Malaya, Malibongo, Katanga, Machine et Hotmabere sont sous contrôle des FARDC. De même, dans le territoire de Mambasa, des localités comme Babombi, Makumo, Bakwanza, Bandibwane, Mutume, Masana, Mai Llimba, Bahaha, Lolwa, Mahu, Lyanga, Kiterrain, Tolitoli, Babungwe, Mayuwano, Bango, Bawenzi, Elake, Some, Matolo, Lelesi, et Zizi dans la chefferie de Kaliko Omi ont été sécurisées, a dit Lieutenant Jules Ngongo, porte-parole des opérations militaires en Ituri.
Selon ce rapport, au-delà de quelques cas isolés, la situation sécuritaire est relativement calme dans la province de l’Ituri. Cependant, outre les groupes armés locaux, les Forces Armées de la République Démocratique du Congo font face à des éléments étrangers, notamment les ADF dans les territoires d’Irumu et Mambasa, ainsi que des sujets sud-soudanais dans le territoire d’Aru.
Heri Budjo Joel