Le président américain Donald Trump a rétabli, ce mercredi 4 juin, une interdiction de voyage empêchant les ressortissants de douze pays, dont sept africains, d’entrer aux États-Unis. Parmi les États concernés figurent le Tchad, le Congo-Brazzaville, la Guinée-Équatoriale, l’Érythrée, la Libye, la Somalie et le Soudan.
Face à cette décision, N’Djamena n’a pas tardé à réagir : les autorités tchadiennes ont suspendu l’octroi de visas aux citoyens américains. Une initiative qui marque une nouvelle montée des tensions diplomatiques entre Washington et les capitales africaines concernées.
Déjà sous son premier mandat, Donald Trump avait mis en place des restrictions similaires, invoquant des raisons sécuritaires. Mais cette nouvelle interdiction élargie risque d’avoir des répercussions sur les relations économiques et diplomatiques entre les États-Unis et ces nations africaines.
Si certains gouvernements n’ont pas encore réagi officiellement, des observateurs y voient une mesure qui pourrait restreindre davantage la liberté de circulation et relancer le débat sur la souveraineté et la discrimination dans les politiques migratoires.
Eugène Laro