le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) a annoncé la suspension de trois partis politiques : l’Action pour la Dignité du Congo (ADCP), le Mouvement Lumumbiste Progressiste (MLP) et l’Union des Patriotes Congolais (UPC). Cette mesure a été prise par le ministère de l’Intérieur, de la Sécurité, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières, sous l’autorité du vice-Premier ministre Shabani Lukoo Bihango.
Le communiqué officiel, signé et transmis aux instances concernées, insiste sur l’application immédiate et irrévocable des arrêtés gouvernementaux 031, 032 et 033 du 3 mai 2025, actant la suspension des formations politiques en question.
Les autorités ont ordonné l’exécution de ces mesures auprès de plusieurs responsables et institutions, notamment la présidence de la République, le Premier ministre, les ministres compétents, ainsi que les principaux organes de sécurité et de surveillance, tels que la Police nationale congolaise (PNC), l’Agence nationale de renseignements (ANR) et la Direction générale des migrations (DGM). Le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC) a également été informé, soulignant l’importance du respect strict de ces décisions gouvernementales.
Bien que le communiqué officiel ne précise pas les raisons exactes de ces suspensions, cette mesure intervient dans un contexte politique marqué par des tensions et des restructurations au sein du paysage politique congolais. L’impact de cette décision sur les partis concernés et leurs militants reste à surveiller dans les prochains jours.
Le gouvernement insiste sur l’application immédiate des arrêtés et invoque un devoir patriotique pour justifier cette démarche. Cette annonce suscite des interrogations quant aux implications sur la scène politique et les droits des partis concernés. Reste à voir comment cette directive sera concrètement mise en œuvre dans les semaines à venir.
Eugène Laro