La sénatrice Noëlla Bachebandey Manzalo a exprimé sa profonde consternation face aux violences qui ont eu lieu en Ituri du 9 au 12 février 2025, perpétrées par les éléments de la milice CODECO.
Dans son communiqué de presse, elle appelle à la fin des tueries entre frères et sœurs du territoire et à l’unité nationale pour faire face à l’agression rwandaise et contribuer à la reconstruction de la province de l’Ituri, insistant sur la sacralité de la vie humaine et exhorte à sa protection.
«Il est inadmissible de continuer à s’entretuer entre fils et filles du même territoire pendant que toute l’attention nationale est tournée vers la résolution de l’épineuse question de l’agression rwandaise contre la République démocratique du Congo», a-t-elle déclaré.
Elle a poursuivi : «Le bilan de ces quatre attaques est lourd et fait honte à la province de l’Ituri tout entière. Cet acte ignominieux freine le développement de notre province et décourage l’arrivée des investisseurs. Tout en joignant notre voix aux autres élus de la République, nous lançons un appel pathétique aux membres des groupes armés actifs en Ituri à la cessation immédiate des tueries entre frères et sœurs Ituriens. L’heure n’est pas aux divisions et aux tueries. Unissons-nous contre les agresseurs et ennemis de notre pays. Participons aux efforts communs de reconstruction de notre province de l’Ituri».
Le communiqué a été publié en réponse à la reprise des violences en Ituri, qui ont duré du 9 au 12 février 2025. Les attaques ont été perpétrées par des éléments de la milice CODECO contre les déplacés du camp de Djaiba, et particulièrement contre la communauté Hema de la chefferie des Bahema-Badjere en territoire de Djugu. Ces attaques ont entraîné des pertes humaines considérables et constituent un frein au développement de la province.
La sénatrice lance un appel à l’unité nationale et exhorte à cesser les tueries fratricides pour se concentrer sur la résolution de l’agression rwandaise. Elle réitère que la vie humaine est sacrée et doit être protégée.
Eugène Laro