Des journalistes et organisations de la société civile de la province de l’Ituri se rallient aux initiatives de la MONUSCO pour lutter contre la manipulation, la désinformation qui sapent les efforts de la reconstruction de la paix et cohésion sociale dans cette province.
A l’occasion de la célébration de la journée internationale de la paix, le bureau de la Communication stratégique et information publique (SCPID) de la MONUSCO a organisé des échanges samedi 21 septembre portant sur les enjeux de la désinformation, la manipulation,… Occasion pour le nouveau chef de bureau de la Monusco en Ituri d’inviter les professionnels de médias, des membres des organisations de la société civile à oeuvrer pour le retour de la paix dans cette province où l’on enregistre des violences de tout genre.
«Vous, les médias, avez un rôle à jouer pour permettre le retour de la paix dans l’Ituri. A travers votre travail, vos reportages, vos approches, vous pouvez changer des mentalités, forger positivement des opinions, afin d’empêcher la manipulation des plus faibles par ceux qui ne veulent pas de la paix dans cette province. Vous devez toujours vérifier vos sources avant de la publier », a déclaré Josiah Obat.
Selon lui, « Avec la paix, l’Ituri va connaître un essor économique sans précédent, compte tenu de ses énormes richesses naturelles et humaines ».
Reconnaissant «le travail remarquable» de la MONUSCO pour la recherche de la paix, le coordonnateur de la société civile de l’Ituri, Dieudonné Losa interpelle la conscience de tous, et invite chaque Iturien et Iturienne à jouer un rôle important pour la restauration de la paix, gage de développement.
«Une journée comme celle-ci, devrait être une journée interpellatrice à chaque acteur du processus de paix. Chacun doit jouer sa partition», a-t-il indiqué.
Des leaders des associations des jeunes déclarent s’approprier les initiatives de la MONUSCO pour lutter notamment, contre la désinformation et contribuer activement pour la recherche de la paix et la cohésion sociale.
Séraphine Muderwa est la coordinatrice de la Synergie des jeunes filles de l’Ituri. Au nom de sa structure, elle s’engage à aller parler à sa base de l’importance de la paix, de la contribution de la MONUSCO, des dangers de la désinformation,…
«À propos de la désinformation et la mésinfirmation dont on vient de parler, en tant que leader de la jeunesse féminine, à notre tour, nous allons maintenant descendre dans notre base, et avec nos points focaux, pour parler de l’importance de lutter contre ce phénomène», affirme cette jeune femme engagée.
Elle invite la population à ne pas entraver le travail de la MONUSCO, car cela ne fait que retarder le retour de la paix.
«Si on laisse la MONUSCO faire son travail, je pense que ce sera possible de retrouver cette paix que nous recherchons depuis des années», a-t-elle déclaré.
Ce déjeuner de presse a regroupé 43 participants dont 10 femmes.
Heri Budjo Joël