Le pont Abombi, situé sur la route provinciale reliant Iga-Barrière à Mongbwalu, en territoire de Djugu, est dans un état de délabrement avancé. Cette infrastructure, essentielle pour le transport des personnes et des biens dans cette zone minière, représente aujourd’hui un réel danger pour les usagers.
Selon les témoignages recueillis sur place, plusieurs vies humaines sont menacées par l’instabilité de l’ouvrage. Malgré les risques élevés d’accident, véhicules et piétons continuent d’y passer quotidiennement.
« Ce pont est un passage obligé pour tous ceux qui se rendent à Mongbwalu. Chaque jour, nous craignons qu’il ne cède sous le poids des camions. La situation est critique », alerte Jean-Baptiste Mbusa, résident d’Iga-Barrière et usager de la route.
Face à l’urgence, les usagers appellent le gouvernement congolais à intervenir sans délai pour reconstruire cette infrastructure stratégique. Certains suggèrent de confier les travaux à la société Sous les Palmiers, dirigée par l’opérateur Atandele Bachebandey, déjà engagé dans la réhabilitation du tronçon Iga-Barrière–Mongbwal.
Cette entreprise s’est distinguée par la reconstruction, sur fonds propres, de près de cinq ponts sur cet axe de 60 kilomètres, un effort salué par les populations locales.
« Elle a démontré son efficacité sur ce tronçon. Elle connaît bien le terrain et travaille rapidement. Confier la reconstruction du pont Abombi à Sous les Palmiers serait une solution logique et efficace », estime Nadège Ayendelo, commerçante de Mongbwalu qui emprunte cette route chaque semaine.
Les usagers espèrent que les autorités provinciales et nationales prendront rapidement des mesures concrètes afin d’éviter un drame et d’assurer la sécurité sur cet axe névralgique de l’économie régionale.
Heri Budjo Joël