L’armée congolaise a vivement réagi ce samedi après l’embuscade tendue par des éléments de la milice CODECO dans la localité de Masumbuko, qui a coûté la vie à quatre civils.
Le lieutenant Jules Ngongo, porte-parole du secteur opérationnel des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) en Ituri, a condamné fermement ces violences.
«Nous dénonçons avec la plus grande fermeté ces attaques lâches visant la population et nos troupes. Il s’agit clairement d’actes perpétrés par des groupes armés, notamment CODECO», a-t-il déclaré.
Alors que les habitants commençaient à regagner progressivement Masumbuko, cette embuscade remet en question les engagements de la milice envers le processus de paix en cours.
«Si CODECO prétend s’inscrire dans une dynamique de paix, elle doit le prouver par des actes concrets. On ne peut pas, d’un côté, prétendre répondre à l’appel du commandant suprême en faveur d’une paix durable, et de l’autre, continuer à semer la terreur parmi les civils», a martelé le porte-parole militaire.
Les FARDC assurent rester mobilisées pour traquer les responsables de ces violences.
«Les forces armées sont déterminées à poursuivre sans relâche tous ceux qui troublent la quiétude de la population. Ces actes ne resteront pas impunis», a-t-il averti.
Ce regain de violence intervient dans un contexte sécuritaire toujours fragile en Ituri, où les efforts de stabilisation sont régulièrement contrariés par les exactions des groupes armés.
Heri Budjo Joël