Le Collectif des Mouvements Associatifs des Jeunes Ituriens (COMAJI) demande au gouvernement d’accélérer le processus de REHEMA PLAZZA, auquel il maintient son attachement. Cette demande a été formulée dans une note parvenue à la rédaction de visibilotemediapro.cd.
Le COMAJI interpelle également le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Défense, sur sa responsabilité de veiller à ce processus laissé par son prédécesseur, au nom de la continuité de l’État.
« Après le départ de l’ancien locataire de cette fonction, les Ituriens n’ont aucune nouvelle sur la suite de ce processus qui pourtant avait donné une lueur d’espoir pour le retour de la paix dans notre province, », a déclaré le collectif.
Constatant la reprise des hostilités dans la province de l’Ituri, particulièrement dans le territoire de Djugu, le collectif affirme que ce processus peut favoriser l’accélération du programme de désarmement pour ceux qui souhaitent revenir à la vie civile, accélérer le processus RAD pour ceux qui souhaitent rester sous le drapeau comme réservistes, et renforcer l’administration militaire en moyens financiers, humains et logistiques pour traquer les récalcitrants et les responsables.
« Depuis un moment, nous observons une reprise des attaques des groupes armés dans certaines agglomérations du territoire de Djugu, causant des pertes en vies humaines, »,affirme Xavier Assani, porte-parole du collectif.
Le COMAJI, qui condamne cette reprise des hostilités, rappelle à chacun le respect des engagements pris.
« Il est inadmissible que certains compatriotes se permettent de déstabiliser nos forces de l’ordre par des actes de terrorisme, s’attaquant aux paisibles citoyens pendant que le pays fait face à une guerre d’agression et doit concentrer ses ressources pour y faire face», déclare Xavier Assani.
Le Collectif des Mouvements Associatifs des Jeunes Ituriens appelle tous les jeunes à se mobiliser derrière le gouvernement pour faire échec à cette nouvelle tentative du gouvernement rwandais d’imposer des accords obscurs, au-delà de ceux qui nous ont déjà coûté plus de 6 millions de vies, selon un rapport des Nations Unies.
Il y a quelques jours, l’armée congolaise, via son porte-parole en province de l’Ituri, a appelé les communautés et toutes les couches sociales à soutenir les FARDC dans leur combat contre le M23 et ses alliés.
Heri Budjo Joël