Le Bureau des Nations-Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) en République Démocratique du Congo (RDC), a fait état de 56 civils tués par les forces négatives dans le territoire de Mambasa, dans son rapport produit en collaboration avec des partenaires humanitaires couvrant la période du 1er au 15 décembre 2023, consulté par VMP.
« Une série d’attaques armées fait 56 morts en trois semaines dans le territoire de Mambasa le 15 décembre, des hommes armés ont attaqué le village de Masange dans la zone de santé de Mandima, tuant 11 civils, selon la société civile. Plusieurs maisons ont également été détruites et des biens pillés. Cet incident fait suite à un autre signalé dans la même zone le 04 décembre qui a fait neuf civils tués et plusieurs autres enlevés », peut-on lire dans ce document.
« Entre le 25 novembre et le 15 décembre, au moins 56 civils ont été tués dans des attaques armées contre les populations civiles à Mandima, selon des sources humanitaires. Ces attaques ont également poussé au moins 10.500 personnes à fuir vers des villages voisins et vers la province voisine du Nord-Kivu », ajoute la source.
D’après la même source vingt-quatre (24) civils ont été tués dans les trois (3) territoires de l’Ituri, à savoir : Djugu, Irumu et Mahagi, entre le 03 et le 13 décembre 2023.
« Territoires de Djugu, Irumu et Mahagi, entre le 03 et 13 décembre, au moins 24 personnes retournées et déplacées ont été tuées dans plusieurs villages des zones de santé de Komanda (territoire d’Irumu), Linga (territoire de Djugu) et Angumu (territoire de Mahagi), selon des sources locales et humanitaires », précise la source.
A elle d’ajouter : « Ces meurtres sont dus à la recrudescence des attaques de groupes armés contre des populations civiles. Ces attaques ont contraint environ 2 800 personnes au déplacement, dont plus de 2 100 habitants de Kwero de la zone de Angumu, vers la localité de Gengere, dans la même zone. Les 750 personnes restantes proviennent des villages Ndjaya et Homani dans la zone de santé de Linga, et ont trouvé refuge dans les villages voisins de Ndjakpa 3 et Bui 2 ».
Pour OCHA, « le renforcement des mesures de sécurité reste une priorité, pour protéger les civils et maintenir le flux de retour observé depuis le troisième trimestre dans certaines localités. La persistance de l’insécurité pourrait ralentir l’élan de retour et réduire l’accès humanitaire dans ces zones »
La Rédaction