Le samedi 8 mars, le président Félix Tshisekedi a annoncé des nominations stratégiques pour renforcer la structure politique de l’Union sacrée de la nation. Ces désignations incluent des responsables de partis politiques comptant au moins sept députés, ainsi que des personnalités choisies directement par le chef de l’État.
Parmi les nouveaux membres figurent Carole Agito, Samy Badibanga, Didier Budimbu, Lambert Mende, Sylvain Mutombo, Christophe Lutundula, Laurent Batumona, Jean-Lucien Bussa, Fifi Masuka, Gentiny Ngobila, Pius Muabilu, Eliezer Ntambwe, Muhindo Nzangi et Julien Paluku. Cette initiative marque une étape clé dans la restructuration de cette plateforme au pouvoir.
Dans une démarche qualifiée de « nouveau départ », Félix Tshisekedi a renouvelé l’apparence de sa famille politique tout en évitant une refonte totale. Les membres de l’ancien présidium, bien que critiqués par certains sociétaires, conservent leur place. Cependant, Kabuya, Bemba, Kamerhe, Sama, Bahati et Mboso ne seront plus les seuls à diriger. Désormais, 34 nouvelles personnalités rejoignent un présidium élargi à 40 membres.
En outre, André Mbata, nommé secrétaire permanent, et Judith Suminwa, Première ministre, ont été intégrés dans cette nouvelle structure. Sur le plan de la représentativité nationale, le présidium inclut 24 des 25 provinces du pays, le Nord Ubangi étant la seule exception. Cette composition reflète un effort pour renforcer l’équilibre régional au sein de l’Union sacrée de la nation.
Eugène