Dans un climat de mobilisation nationale autour de l’éducation, le vice-ministre de l’Éducation nationale et de la Nouvelle Citoyenneté, Jean-Pierre Kezamudru Musisiri, a officiellement lancé ce mardi à Kinshasa la session ordinaire de l’Examen National de Fin d’Études Primaires (ENAFEP), édition 2025.
La cérémonie s’est tenue à l’école primaire Lumumba, dans la commune de Limete, en présence du ministre provincial de l’Éducation, de l’inspecteur général ainsi que de nombreux acteurs du secteur éducatif.
Cette année, 2 342 864 élèves, dont 1 136 341 filles, participent à l’examen, répartis dans 8 232 centres à travers l’ensemble de la République Démocratique du Congo. Fait inédit, l’édition 2025 s’étend également à la diaspora congolaise, avec des centres ouverts à Luanda et Kabinda en Angola, permettant aux enfants vivant à l’étranger de prendre part à cet examen décisif.
Lors de son allocution, le vice-ministre a salué la ténacité du système éducatif congolais face aux nombreux défis, notamment sécuritaires, dans la partie Est du pays. Il a souligné:
« Nous restons déterminés à assurer une éducation de qualité pour chaque enfant, y compris les déplacés et ceux vivant en zone de conflit. La Nation reste debout », a-t-il martelé.
Jean-Pierre Kezamudru a également rendu hommage au chef de l’État pour son engagement en faveur de la paix, évoquant notamment l’accord RDC-Rwanda signé à Washington, qu’il considère comme une étape cruciale vers la stabilisation du pays condition essentielle pour garantir un accès équitable à l’éducation.
L’ENAFEP 2025 se tient du 1er au 2 juillet sous haute surveillance, avec des dispositifs renforcés visant à assurer la transparence, la sécurité et la régularité du processus. Dans, l’atmosphère est empreinte de calme, de discipline et de concentration, alors que les finalistes du primaire, stylos en main, abordent cette épreuve avec détermination.
Au-delà des statistiques, cette session marque un puissant symbole d’espoir et de résilience, traduisant la volonté du gouvernement de ne laisser aucun enfant de côté qu’il soit en milieu urbain ou rural, en paix ou en zone de conflit.
Heri Budjo Joël