La société civile du secteur des Walendu Tatsi, en territoire de Djugu, plaide pour l’aménagement et la réouverture des routes de desserte agricole. Elle cite notamment la route Penyi-Ezekere, où les habitants sont contraints d’utiliser des motos pour transporter les produits en raison de l’état déplorable des routes, ce qui engendre des frais élevés.
« L’évacuation pose problème sur cette route. Aucun véhicule ne peut circuler. Les mamans et d’autres personnes sont obligées de payer cher pour utiliser les motos », explique Paul Mandro, président de cette structure citoyenne.
Selon lui, la route entre le groupement Gobi et le lac Albert mérite d’être réouverte afin de faciliter le transport de l’huile de palme du littoral vers certains centres commerciaux tels que Kparanganza, Penyi, Saliboko Masumbuko, et d’autres centres voisins.
« Il y a quand même des ressources économiques dans chaque groupement, mais le problème de communication persiste. Les produits sont là, mais les routes… », souligne-t-il
Lors d’une interview ce lundi 10 février, Paul Mandro a appelé les autorités compétentes et les ONG à agir pour permettre le ravitaillement de plusieurs régions en produits champêtres.
Jérémie Kaseke