Le communiqué final du Sommet conjoint, organisé le samedi 08 février 2025 à Dar es Salaam en Tanzanie, indique que le cessez-le-feu immédiat et inconditionnel ainsi que la cessation des hostilités font partie des directives techniques que les chefs d’État-major de la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE) et de la Communauté de Développement de l’Afrique Australe (SADC) doivent fournir dans un délai de cinq jours.
«La fourniture d’une assistance humanitaire, y compris le rapatriement des personnes décédées et l’évacuation des blessés», renseigne la source.
Lors du même sommet, où la Première Ministre Judith Suminwa a représenté le Président Félix-Antoine Tshisekedi, les chefs d’état-major des deux blocs régionaux ont également reçu pour mission d’élaborer un plan de sécurisation pour Goma et ses environs. Cela inclut l’ouverture des principales voies d’approvisionnement, notamment Goma-Sake-Bukavu, Goma-Kibumba-Rumangabo-Kalengera-Rutshuru-Bunagana et Goma-Kiwanja-Rwindi-Kanyabayonga-Lubero, ainsi que la navigation sur le lac Kivu entre Goma et Bukavu, la réouverture immédiate de l’aéroport de Goma, et des conseils sur d’autres interventions connexes.
Le Sommet conjoint a réaffirmé l’importance des processus de Luanda et de Nairobi et a décidé de fusionner ces deux processus en un seul, appelé processus Luanda/Nairobi.
Le sommet a également décidé de renforcer les deux processus afin d’améliorer leur complémentarité et a mandaté les coprésidents pour consulter l’Union africaine.
Cependant, contrairement aux souhaits du Gouvernement Congolais, le sommet n’a pas condamné l’agression rwandaise caractérisée par l’occupation de Goma et plusieurs entités des provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu.
Rédaction