Le secrétaire permanent du PPRD, Emmanuel Ramazani Shadary, a été convoqué le samedi 1er mars 2025 par le vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, à son cabinet de travail à Kinshasa, la capitale de la RDC.
Le motif de cette convocation n’est pas connu, mais à l’issue de cet échange, le secrétaire permanent du parti politique de l’ex-président Joseph Kabila a indiqué que la discussion portait sur leur récente sortie médiatique.
« Il (VPM) m’a dit que depuis un certain temps, le parti (PPRD) était au créneau. Il voulait savoir ce que nous cachons dans notre communication et je lui ai dit que nous communiquons pour la population, pour que le pays soit bien géré. Il a pris acte », a déclaré Ramazani Shadary.
Emmanuel Ramazani Shadary a insisté, devant le ministre de l’Intérieur, sur « la mauvaise gouvernance qui caractérise ce régime finissant ».
Dans une tribune publiée le dimanche 23 février dans le journal sud-africain Sunday Times, Joseph Kabila, ancien président de la RDC, a attribué la crise du pays à la mauvaise gouvernance de son successeur, Félix Tshisekedi.
Dans les colonnes du même tabloïd, l’autorité morale du Front Commun pour le Congo (FCC) a accusé Félix Tshisekedi de tribaliser le pouvoir, de plonger le pays dans une crise économique et institutionnelle, et surtout de vouloir modifier la Constitution pour s’assurer un contrôle absolu.
Sur la question du M23, Joseph Kabila a plaidé pour une solution globale de la crise. Il appelle les partenaires internationaux à prendre en compte, selon lui, les revendications du peuple congolais contre son propre gouvernement et à ne pas soutenir un régime qu’il considère comme une dictature.
De leur côté, les autorités de Kinshasa accusent Joseph Kabila d’être derrière le M23/AFC soutenu par le Rwanda.
Rédaction