La tentative de coup d’État dans la nuit du samedi 18 au dimanche 19 mai 2024 à Kinshasa, a impliqué des étrangers et de congolais, a annoncé dimanche 19 mai 2024, le porte-parole de Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), le général Sylvain Ekenge sur les antennes de la Radio télévision nationale congolaise (RTNC).
« Les forces armées de la République Démocratique du Congo portent à la connaissance de l’opinion nationale et internationale qu’une tentative de coup d’État a été étouffée dans l’œuf par les forces de défense et de sécurité », a-t-il expliqué.
De poursuivre :
« Cette tentative a impliqué des étrangers et des congolais. Ces congolais et étrangers ont été mis hors d’état de nuire, leur chef y compris. Les Forces armées de la République Démocratique du Congo demandent à la population de vaquer librement et tranquillement à ses occupations. Les forces de défense et de sécurité ont la parfaite maîtrise de la situation ».
Le général Sylvain Ekenge a promis de revenir pour la prochaine intervention avec images à l’appui.
Pour rappel tout a commencé par l’attaque de la résidence de Vital Kamerhe la nuit du dimanche 19 mai courant, située dans la commune de la Gombe (Kinshasa) par des hommes lourdement armés. Ce commando s’est affronté pendant près d’une heure aux policiers commis à la sécurité du candidat unique du pouvoir à la présidence de l’Assemblée nationale de la République Démocratique du Congo.
Au moins deux (2) policiers ont été tués. 1 mort parmi les auteurs de l’assaut.
Certains assaillants se sont retranchés près du palais de la Nation quand d’autres couraient vers le fleuve, selon les sources sécuritaires qui ont fait état de l’assaut, à l’aube, contre la résidence de Vital Kamerhe par plusieurs dizaines d’hommes armés. Parmi les armes utilisées, des « drones », selon un voisin de Kamerhe. L’avenue et ses encablures sont bouclées.
Qui sont les assaillants ?
Des sources de la défense citent Christian Malanga, identifié comme un ancien officier, également homme d’affaires qui s’est lancé dans la politique, il y a une dizaine d’années. Sur les vidéos prise pendant les opérations de la force, on peut voir les assaillants habillés en treillis avec des drapeaux du Zaïre. Ces hommes ont affirmé, sur ces vidéos partagées sur des réseaux sociaux, « vouloir changer des choses dans la gestion de la République ».
Rédaction