Les attaques répétées des rebelles ougandais des Forces démocratiques alliées (ADF) dans plusieurs localités du territoire de Mambasa, en province de l’Ituri, ont gravement affecté l’éducation des enfants ainsi que d’autres secteurs essentiels de la vie quotidienne dans la chefferie de Babila Babombi.
Grâce Kakine, secrétaire de la Convention pour le respect des droits humains (CRDH) dans cette chefferie, confirme que les élèves et les enseignants ne se rendent plus à l’école depuis le dernier passage des rebelles dans les localités du groupement Bakaeku.
« Nous sommes presque vers la fin de l’année, mais dans notre groupement Bakaeku, plusieurs localités restent paralysées. Les apprenants et les enseignants ne participent pas à l’éducation scolaire, les cours n’ont pas encore repris », déplore-t-il.
Alors que l’année scolaire touche à sa fin, les établissements scolaires des villages de Bapolibe, Bandimukumu, Bapwakina, Bapungu, Bandisolo, Batalima et Bapotepe restent fermés. Une situation préoccupante qui compromet l’avenir des enfants de la région.
En plus du secteur éducatif, le domaine de la santé est également lourdement impacté. « La population ne sait pas où se soigner, faute de structures sanitaires adaptées », souligne Grâce Kakine.
Face à cette crise, il appelle les autorités compétentes à prendre des mesures urgentes pour garantir l’accès à l’éducation et aux soins médicaux aux habitants de cette partie de la province de l’Ituri.
Denis Munguriek