L’entrée des éléments Wazalendo en province de l’Ituri ne cesse de faire réagir les autorités sécuritaires et la société civile de cette province de l’Est de la RDC.
Pour la coordination de la société civile forces vives de l’Ituri, l’arrivée de ces éléments en Ituri est synonyme d’augmentation du nombre de groupes armés dans cette province.
Selon Dieudonné Losa Dhekana, son coordonnateur, qui s’est exprimé à la presse le mardi 22 octobre, au sortir d’une assise de deux jours basée sur la situation sécuritaire et socio-économique de la province, ces Wazalendo proviennent des différents groupes armés Mai Mai de la province du Nord-Kivu, et leur présence représenterait un danger permanent pour la population iturienne.
«Subitement, nous sommes informés que les Wazalendo se retrouvent à Mungamba, non pour combattre les M23, mais pour combattre les ADF. Et que font les forces mutualisées FARDC-UPDF ? Si ce sont les Wazalendo qui doivent venir neutraliser les ADF, nous disons non, l’Ituri n’a pas besoin des Wazalendo. Les Wazalendo sont constitués des Mai Mai, qui sont des groupes armés au Nord-Kivu, et l’Ituri a déjà combien de groupes armés ? Faut-il en ajouter d’autres ?», s’est-il interrogé.
Abordé par visibilitemediapro.cd, le colonel Siro Simba Bunga Jean, administrateur militaire du territoire d’Irumu, a parlé de la non-acceptation de ces Wazalendo sur le sol Ituriens.
Il a déclaré avoir reçu des instructions de sa hiérarchie afin de faire retourner ces derniers dans leurs milieux d’origine. Il indique avoir déjà instruit à son tour le chef de la chefferie de la place pour cette fin.
Denis Munguriek