Le président angolais João Lourenço, médiateur dans la crise à l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), a exhorté le gouvernement congolais et la coalition M23/AFC à instaurer un cessez-le-feu dès dimanche 16 mars à minuit. Cette mesure vise à préparer le terrain pour les négociations directes prévues deux jours plus tard à Luanda.
L’Angola, par l’intermédiaire de son ministre des Affaires étrangères Téte Antonio, a déjà pris des initiatives concrètes pour faciliter ces pourparlers. Des invitations officielles ont été envoyées aux parties concernées, les conviant à participer aux discussions dans la capitale angolaise.
Selon un communiqué de la présidence angolaise, le cessez-le-feu doit inclure l’arrêt de toute action hostile contre les civils et l’interdiction de prendre de nouvelles positions dans la zone de conflit. L’objectif est de créer un climat de désescalade, indispensable pour garantir le bon déroulement des négociations de paix.
Cette initiative marque une avancée significative dans les efforts de médiation régionale, visant à réduire les tensions et à instaurer un environnement propice à la paix. Les négociations à venir sont perçues comme une opportunité cruciale pour mettre fin à un conflit qui a causé d’immenses souffrances et perturbé la vie de millions de personnes dans l’Est de la RDC. La communauté internationale suit de près ces démarches, espérant qu’elles aboutiront à des solutions durables et à la fin des hostilités.
Rédaction