Le chef de la chefferie des Bahema Banywagi, Mbidjo Panga Mandro Freddy, a affirmé que Tchomia connaît actuellement l’accalmie, la sécurité et la paix.
Il a fait cette déclaration ce jeudi 2 janvier 2025, lors d’une interview accordée à la presse à Sabe, entité située dans la chefferie des Bahema Banywagi.
«En chefferie des Bahema Banywagi, il y a la sécurité, il y a la paix. Autrefois, il y avait des affrontements entre l’autodéfense et l’armée, mais maintenant il y a du calme, la fête s’est bien passée. Nous avons beaucoup travaillé avec nos partenaires privilégiés, dont la MONUSCO et les autres. Nous avons mené des sensibilisations et des dialogues structurés, inclusifs partout à Djugu. A Tchomia, il y a la paix, les gens peuvent revenir vivre ici, ils peuvent nous accompagner pour la paix», a déclaré le chef de la chefferie.
Il a également remercié le Chef de l’État pour sa réponse positive et le soutien apporté par le gouvernement central et le gouverneur militaire sous état de siège.
«Le feed-back était positif de la part du gouvernement central et du gouverneur militaire avec son équipe. Ils répondent favorablement à nos besoins. Nous continuons à travailler sur les petits problèmes qui peuvent nous amener dans l’anomalie», a-t-il ajouté.
Mbidjo Panga Mandro Freddy a souligné les problèmes auxquels son entité est confrontée, notamment la situation des déplacés, le débordement des eaux du lac Albert et l’utilisation des filets prohibés.
«Nous avons beaucoup de problèmes ici à Tchomia parce qu’on vit avec les déplacés. Il y a aussi le problème sur le lac Albert où il y a débordement des eaux et l’utilisation des filets prohibés. Nous avons déjà envoyé un rapport aux autorités hiérarchiques pour trouver des solutions à cette situation», a-t-il expliqué.
Profitant de l’occasion, il a appelé les populations de son entité qui ont fui à cause de l’insécurité à revenir, sollicitant le renforcement des effectifs des militaires et des policiers, ainsi que l’assistance sociale et humanitaire en faveur des déplacés et des populations réfugiées en Ouganda, car selon lui, beaucoup de choses ont été détruites.
«Nous avons le Plan local de développement qui a été validé par le gouvernement provincial. Nous avons des besoins prioritaires, notamment la réhabilitation des routes de desserte agricole, les ponts et autres infrastructures», a-t-il recommandé aux autorités hiérarchiques.
Il est à noter que la chefferie des Bahema Banywagi compte cinq groupements administratifs, à savoir Tambaki, Bavi, Tchomia, Sala et Mutumbi. La population vit principalement de la pêche, de l’agriculture et de l’élevage.
Jonas Mukonkole