Le candidat sénateur Joseph Lobanga s’est livré à une série des questions à l’Assemblée provinciale après la présentation de son programme en faveur de population de l’Ituri. 11 députés provinciaux ont formulé des préoccupations pertinentes au candidat sénateur.
A la question de savoir comment le candidat sénateur envisage résoudre le problème de l’électricité afin de permettre aux centres de transit de se transformer en centres de transformation, Joseph Lobanga ayant une vision claire dans le secteur, a expliqué que « la province de l’Ituri n’utilise qu’une faible part de son potentiel énergétique hydroélectrique, éolien et photovoltaïque ».
Ce candidat sénateur membres de l’Union sacrée de la nation a mentionné que « les vents alizés qui s’élèvent sur les Monts-Bleus, des tropiques à l’équateur, ont une vitesse moyenne de 20 km/h. Un dispositif éolien ne nécessite qu’un vent de 4 kilomètres à l’heure pour fonctionner ».
D’après ce candidat de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), la province de l’Ituri est drainée par le fleuve Congo à l’ouest des Monts-Bleus et par le fleuve Nil à l’est. En cas de construction de barrages hydroélectriques, explique t-il, chaque territoire peut garantir son autonomie électrique. Il insiste cependant sur le fait qu’il n’y a pas de transformation sans énergie électrique.
Des démarches seront entreprises, dès le premier mandat à la chambre haute du parlement, rassure Joseph Lobanga, candidat sénateur en Ituri. Il s’engage à sensibiliser les acteurs du secteur privé à s’investir dans le domaine de l’électricité, car ce secteur est en plein essor.
Le candidat sénateur s’engage également à plaider auprès du gouvernement de la République pour améliorer le climat des affaires afin de permettre aux acteurs du secteur privé d’investir facilement dans ce domaine.
En République Démocratique du Congo, la loi sur le secteur de l’électricité a libéralisé le secteur depuis 2014. Le monopole de production, de distribution et de commercialisation de l’électricité n’est plus détenu par l’État comme auparavant.
Heri Budjo Joël