Dans la province de l’Ituri, l’une de deux(2) fosses communes se trouvant dans le groupement Ngbavi chefferie des Bahema Banywagi est envahie à ce jour par des eaux du lac Albert dans le territoire de Djugu.
Selon la note d’information de la protection civile, les 31 corps des 44 personnes victimes de massacre perpétré par la milice CODECO en date du 13 janvier 2023, ne sont pas épargnés de suite de cette catastrophe naturelle.
A en croire, Monsieur Robert Ndjalonga, l’infiltration des eaux dans la fosse est au risque de la pollution des eaux et de l’environnement avec des impacts possibles sur la santé humaine, animale et sur l’environnement dans cette entité coutumière située en territoire de Djugu.
Il estime qu’avec la profondeur de la fosse et la nature du sol, il y a une forte possibilité que les sols de couverture de la fosse soient emportés par les eaux, si elles continuaient à avancer. D’où, les corps finiraient par remonter à la surface des eaux comme c’était le cas lors de la précédente remontée des eaux où les corps enterrés au bord du lac ont été déterrés par les eaux.
«Depuis plus de deux(2) mois, il s’observe la montée des eaux du lac Albert dont les villages littoraux du groupement Ngbavi dans la chefferie des Bahema Banywagi » affirme-t-il.
Tenant compte de proposition visant la relocalisation de la fosse commune dans un endroit sûr pour préserver la dignité des morts et prévenir les risques de la pollution, le coordonnateur de protection civile recommande aux autorités, instances compétentes et la communauté de réserver une solution urgente.
Joël Heri Budjo