Le collectif des Mouvements associatifs des jeunes Ituriens (COMAJI) soutient fermement la position du gouvernement congolais de refuser toute négociation avec le M23, accusé d’agression dans l’est de la République Démocratique du Congo.
Selon le COMAJI, la médiation, et plus particulièrement le médiateur entre la RDC et le Rwanda, doit reconnaître la complicité de Paul Kagame, qui exige cette négociation tout en évitant les rencontres.
Le COMAJI appelle la communauté régionale et la médiation à tirer les conséquences de ce refus du gouvernement rwandais et à permettre à la RDC de défendre son territoire face à un voisin qui ne souhaite pas la paix.
Le collectif exhorte également la communauté internationale à cesser tout soutien au gouvernement rwandais, sous peine d’être considérée comme complice des massacres de Congolais. Le refus du Rwanda de participer aux travaux de Luanda révèle, selon le COMAJI, la véritable nature de ce pays en tant que parrain de la rébellion, imposant des négociations avec le gouvernement congolais avant de s’asseoir à la table des discussions.
« Les Mouvements associatifs des jeunes Ituriens, COMAJI en sigle, informent par cette déclaration la communauté locale, nationale, régionale et internationale de leur soutien indéfectible à la position du gouvernement congolais de rejeter toute négociation avec les rebelles, marionnettes des agresseurs de notre pays», écrit Xavier Assani, porte-parole du collectif.
Le COMAJI condamne fermement la manipulation par les agresseurs, responsables de milliers de morts dans l’est du pays, visant à influencer la communauté régionale et internationale à travers une campagne médiatique pour imposer des négociations au gouvernement congolais.
Pour les jeunes Congolais, cela constitue une manière de blanchir les crimes commis et de faciliter l’infiltration du pays par des populations inconnues venant du Rwanda.
Le collectif appelle tous les jeunes à se mobiliser derrière le gouvernement pour faire échec à cette nouvelle tentative du gouvernement rwandais d’imposer des accords obscurs, au-delà de ceux qui ont déjà coûté plus de 6 millions de vies, selon un rapport des Nations Unies.
Il y a quelques jours, l’armée congolaise, par l’intermédiaire de son porte-parole en Ituri, a appelé les communautés et toutes les couches sociales à soutenir les FARDC dans leur combat contre le M23 et ses alliés.
Heri Budjo Joël