Une série d’opérations militaires a eu lieu dans la nuit du mercredi à jeudi 31 octobre à Mont Hoyo, dans la chefferie de Walese Vonkutu, territoire d’Irumu. Ces opérations ont été menées par la mutualisation des forces armées congolaises (FARDC) et de l’armée ougandaise (UPDF) contre les terroristes ADF dans la zone.
Selon des sources militaires et la société civile locale, ces combats ont permis de libérer 118 otages des mains des ADF. Ces compatriotes congolais libérés avaient été capturés lors des attaques des agglomérations de Mukasila, Mungamba, Bamande et d’autres villages de la chefferie de Walese Vonkutu en Irumu, ainsi que du territoire de Mambasa.
Cette information a été confirmée par le lieutenant-colonel Mak Hazukay, porte-parole des opérations Sujaa, qui a indiqué que les circonstances et raisons de cette libération seront connues incessamment.
« Sous pression des forces de la coalition FARDC-UPDF, les terroristes ADF, en errance ont lâché ce jeudi 31 octobre 2024, cent dix-huit (118) dépendants et otages. Les circonstances et raisons de cette libération seront connues incessamment après exploitation par les services de sécurité qui sont à pied d’œuvre », a-t-il précisé.
Pendant les opérations, l’armée a détruit plusieurs bastions des rebelles étrangers, ce qui a été salué par la coordination de la société civile locale. Elle a félicité les éléments engagés et encouragé la poursuite de la traque pour mettre fin aux menaces des ADF sur la population civile.
Par ailleurs, la coordination de la Convention pour le Respect des Droits Humains a lancé un appel à la population de Komanda et aux organisations humanitaires pour venir en aide aux ex-otages, en leur fournissant des vivres et des non-vivres en attendant leur identification ou leur rapatriement dans leurs milieux respectifs, conformément aux décisions de l’armée.
«Tout en félicitant les militaires engagés dans les opérations conjointes FARDC-UPDF, nous leur réitérons notre ferme détermination de les accompagner jusqu’au bout. Appelons les populations civiles de la cité de Komanda et ses environs y compris les organisations humanitaires de venir au secours à ses populations, de les assister en vivres et non vivres jusqu’à ce que les autorités militaires décideront de leur réintégration dans la communauté», a laissé entendre Christophe Munyanderu.
A signaler que parmi les personnes désormais libres, on compte 89 hommes, 25 femmes et 4 enfants.
Denis Munguriek