L’usage de l’écriture manuscrite est en nette diminution, notamment chez les élèves et étudiants, en raison de l’explosion des technologies numériques. C’est le constat de Samuel Bahati Ngabu, Enseignant de français et Assistant à l’ISP-Gety, à l’occasion de la Journée mondiale de l’écriture manuscrite célébrée ce 23 janvier.
«…des personnes dans leur communication le font via les réseaux sociaux, d’autres utilisent les téléphones portables où elles écrivent des messages abrégés. A l’Université c’est le syllabus où les étudiants suivent seulement les explications dans leurs syllabus,…prendre le stylo pour écrire, nombreux se montrent incapables. Cet oubli d’écrire manuellement fait à ce que certaines erreurs orthographiques se reproduisent», a-t-il regretté.
Il encourage chacun à renouer avec cette pratique essentielle, même si elle semble devenir rare. Dans le monde professionnel, même si on exige de recourir aux outils de la technologie, pour lui, il va falloir que les responsables des institutions ou des entrepreneurs puissent intégrer l’autre face de l’écriture manuscrite afin de découvrir les compétences sur le plan écrit.
«Il est impossible que l’on s’écarte totalement de cette dimension du manuscrit car beaucoup d’études ont prouvé son importance», a fait Samuel Bahati Ngabu.
Jérémie Kaseke