Les conseillers communaux de trois (3) communes de Bunia, chef-lieu de la province de l’Ituri, au nord-est de la République Démocratique du Congo, ne peuvent tenir leurs sessions plénières de manière confortable faute de bâtiments appropriés.
Pour preuve, le conseil communal de Mbunya a organisé sa première session extraordinaire consacrée à l’installation du bureau provisoire d’âge dans la salle de célébration de mariage de l’État civil.
Cette situation a été vécue également par les conseillers communaux de Shari et de Nyakasanza.
« Nous étions en plénière aujourd’hui. On se débrouille à notre niveau [….]. On siège debout, nous n’avons pas reçu les moyens pour le fonctionnement. C’est par l’amour de la patrie que nous travaillons pour défendre la population », a fait savoir Bienvenue Manganga, l’un des conseillers communaux interviewé après la plénière.
Décidément, le problème des infrastructures est parmi les défis auxquels ces conseils communaux vont faire face en plus de moyens de fonctionnement et de paiement de conseillers communaux, notent plusieurs observateurs.
D’après eux, pour éviter les scénarios de climat de méfiance qui caractérise les gouvernements et les assemblées provinciales à travers le pays à l’origine de la déstabilisation des institutions provinciales, le gouvernement congolais est appelé d’une part, à réfléchir avec ses techniciens pour instaurer un moratoire pendant lequel il ne peut y avoir de motions contre les bourgmestres et de l’autre, de trouver des solutions aux défis de ces conseils communaux pour les rendre viables.
Heri Budjo Joël